4.0 Conclusion
Writing
free verse is like playing tennis with the net down. - Robert Frost
Cette analyse du vocabulaire un peu "obscur" du tennis (ou relié
au tennis) illustre bien le fait qu'il ne faut pas compter uniquement
sur les dictionnaires ou les glossaires. Sinon on jouerait du "tennis
avec les pieds" au lieu du "foot-tennis" ou "footballtennis", des
termes qui sont beaucoup plus courant et employés par ceux qui
pratiquent le sport. Je ne suis pas anti
dictionnaire, mais je pense qu'il faut toujours être conscient
des motivations et des intentions derrière les outils que l'on
utilise parce qu'ils suivent toujours un point de vue. Je m'explique.
Le Grand dictionnaire terminologique
de l'Office québécois de la langue française peut
avoir comme un de ses objectifs d'assigner un terme "français"
(ou "francisé") à chaque terme "anglais" dans la langue
française. Il n'y a aucun problème avec ce qu'ils font,
parce qu'ils enrichissent la langue aussi et peut-être qu'un jour
le terme français qu'ils proposent ("tennis aérien") sera
plus utilisé que le terme anglais ("soft tennis"). Mais lorsque
l'on fait de la traduction on ne peut pas "améliorer" ou
"enrichir" ce qui est dit, on doit le traduire d'une façon
compréhensible. L'utilisation du Web permet au traducteur de
voir l'usage contemporain d'un terme/d'une expression quelconque
("tennisy").
Dans le cadre ce travail, le dictionnaire a servi
comme point de départ, et le Web comme point/moyen
d'atterrissage. La démocratisation du Web permet à ceux
qui ne peuvent pas écrire dans un dictionnaire d'écrire
un texte/un article sur un thème qui le passionne à
travers des sites personnels, par exemple. Cela encourage aussi une
démocratisation du savoir puisque chaque sujet est valable et
vaut la peine d'être discuté (du "tennis leg" jusqu'au
"demi-tennis"). Mais tout comme avec les dictionnaires, il faut se
méfier du Web aussi. N'importe qui peut créer un site et
publier quelque chose. Le traducteur, à la recherche du "mot
juste", ne peut pas se laissez faire avoir par toute traduction
proposée. Je pense à l'exemple "tennis-elbow =
coude de tennis" et la traduction par machine que nous avons vu dans la
section 3.3.1. Cette analyse de quelques termes reliés au tennis
a souligné plusieurs stratégies de recherche en
traductologie, mais elle n'a pas trouvé toutes les solutions, ni
toutes les traductions possibles. Il reste du travail à faire
puisque le match n'a pas encore terminé et j'espère que
ce travail a réussi à motiver quelqu'un à
réfléchir sur la langue et sur la langue du tennis. Comme
dit la chanson de Eric
Clapton et Cream:
"Anyone
for tennis, wouldn't that be nice?"